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Clémence belle absente
Quittant jadis mes vieux faubourgs pour humer Lyon,
J’asphyxiais des bombyx qui crevaient au fumage,
Craignant qu’aux jours brûlants mon four vif fût trop chaud.
Chrysalides fripées, j’avais peur qu’elles bougent !
J’ai compris qui brûlait dans vos hangars fatals :
Quittés les champs, je file aux bourgs, y perds ma vie,
J’y vais mourant, folle, ébahie. Pourquoi, grands dieux ?
Faux pachas, vrais gourbis, jours maudits, quais lyonnais !