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Bibliomancie à la Corderie
Qu’y a-t-il après la mort ?
– Derrière cette menace prononcée d’une voix convulsive, on entendait de brefs sons étranglés, faibles et intermittents.
– L’Empire sera mon unique récompense.
– Une fatalité inévitable.
– Les jardins, les douves infestées de crocodiles, et les grands corps de bâtiment.
– Un état de latence maladive.
– Nos devoirs religieux.
– Vous verrez !
– Quelle étrange impression de vide…
– Évidemment il n’y avait rien qui fût de nature à réconforter un moral chancelant.
– Un chocolat sur une table et un gros homme sanguin.
– Les bras au ciel.
Comment s’est produit le big-bang ?
– Un bourdonnement lointain.
– À peu près cru d’un côté et remarquablement carbonisé de l’autre.
– Sans bruit.
– L’agent explose ;
– Dans mon enfance.
– La vie, pas la mort.
– Un remous dans la masse.
– Médiocre en toute franchise.
Qu’est-ce qu’on mange ?
– La côtelete d’Adam.
– Une saucisse au cumin.
– Le crâne et les talons.
– De larges pattes palmées au doigts munis de ventouses.
– La fille.
– Une existence monotone et relativement sévère.
– Son visage.
Quel est le secret de l’amour ?
– Une existence monotone et relativement sévère.
– La limite du dégoût.
– La rivière magique.
– Le respect des traditions hiérarchiques.
– La pensée d’avoir ce courrier plus tôt qu’il ne l’espérait.
– La perfection.
– Une joie monta en lui.
– Quand j’aurai vaincu le dragon.
– Une étoile de mer.
– Le retour.
Quel est le secret du bonheur ?
– L’ombre d’un arbre pleureur.
– Très étrange en vérité !
– Ne pas mentir.
– La pensée d’avoir ce courrier plus tôt.
Qui suis-je ?
– J’ai passé tout le restant de la matinée à fuir les autres.
– Un bouquet de fleurs.
– Un poignet de fer.
– Un grand blond.
Qu’est-ce que la liberté ?
– Mon pénis dressé comme celui d’un satyre.
– Quelque chose de rafraîchissant.
– Un grand silence empoisonné.
– La lumière.
Pourquoi sommes nous ici sur terre ?
– Pour venir me voir dans cet affreux quartier.
– Remettre le moteur en marche.
– Pour se noyer de larmes.
– Je ne pouvais pas comprendre.