Accueil • L’oulipien de l’année • Je regarde le bistrot •
Au loin un bar tabac
Et tu regarderais un bar tabac
éclatant ainsi qu’un soir luit
en hiver son éclat obscur nous
crèverait les yeux et l’esprit
tout pareils au jour qui meurt
nous saurions cependant ramper
en vis-à-vis l’un moi toi sans
faux pas vers son alter ego et
nos lèvres sauraient lamper la
boisson rayon bleu quasi marin
mais musical émis par tes yeux
un pochard sortirait sans rien
laisser non pas un sou ni deux
ni dix un serveur furieux nous
fixerait criant quoi rien pour
vous ? Oui rien ou plutôt cela
suffirait l’azur dans tes yeux
ton regard ton portrait entier
sur la mer des possibilités là
tout près où nous irions nager
Aucun mot n’a pour fin la typo numéro cinq (alias epsilon, comptez voir) dans l’alphabet.