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Anti-tableaux du musée Sandelin

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Le sol herbeux est d’un vert lumineux comme baigné de soleil. L’animal paisible se repose avant d’entamer une nouvelle épopée. La lumière l’inonde, lui donnant l’apparence d’un être angélique.
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Le tableau représente des hommes au combat. Cette scène m’inspire cruauté, violence et colère. Les personnages semblent en totale opposition les uns avec les autres. Leurs visages ont des traits tendus, leur posture semble les préparer à l’attaque. Ils ont le’s armes à la main.
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Cette œuvre photographique représente un homme tout de blanc vêtu. IL se tient debout droit comme la Justicen chaussé de hautes bottes. Un sourire éclaire son visage. À l’arrière-plan, on aperçoit une végétation dense mêlant arbres et lianes fleuries. Cette œuvre réveille en nous notre esprit d’aventure et notre volonté de le partager avec la foule.
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C’est une bande dessinée où une femme blanche, libre et joyeuse. Son visage est détendu et souriant. Elle a les cheveux dans le vent et s’élance vers sa famille.
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Cette céramique énorme et très sombre représente un très vieil homme qui refuse de se lever de son lit. Il ne peut pas prendre appui sur les rebords de ce lit car il n’a plus de bras. Son regard en dit long, il nous parle même : "c’est pas que je ne peux pas, mais je ne veux pas… Aidez-moi !"
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C’est une œuvre plutôt sombre et de petite taille. Elle a un visage de démon qui regarde la terre. Son corps est plutôt couvert et malformé. Les bras ballants, elle inspire la tristesse et le désespoir.
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Ce tableau représente un homme autour duquel la foule s’empresse pour lui serrer la pince. Il a été condamné à serrer des mains à vie car il était très impoli et ne disait jamais bonjour.
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C’est une vaste salle pleine de tableaux très tristes, restaurée il y a 10 ans par du personnel peu qualifié. Tout est au même niveau.
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C’est une jeune femme qui sait où elle va. Son regard est fixe, elle sait quelle direction prendre. Elle est assise, légère, sur un nuage qui pleure des gouttes. Sa peau est éclatante, de la couleur du lait. Seules les plumes recouvrent son corps droit et majestueux.
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Le tableau représente une déesse perchée sur une colline de sable dans un désert aride sous une chaleur intense avec derrière elle ses serviteurs indisciplinés qui l’ignorent totalement. En contrebas de la colline, une ruée d’hommes à moitié dénudés, certains jouant de la harpe et d’autres instruments, se battent afin d’obtenir ses faveurs, ou tout au moins un regard de la belle qui les mettrait pour la journée de bonne humeur.
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Des hommes habillés sur une plage déserte avec des femmes et des enfants. Les hommes partent à la chasse et à la pêche pour nourrir leurs enfants et leurs femmes. Les femmes occupent leur temps à faire à manger et s’occupent des enfants.
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Un bas-relief représente un corps auquel il manque le tronc. Deux jambes maigres et deux bras squelettiques flottent dans l’air sous une tête de femme aux joues creusées mais dont les yeux sont particulièrement expressifs. La peau présente des reflets jaunes et verts assez peu réalistes. L’ensemble dégage une impression de fragilité et de vulnérabilité.
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Cinq messieurs en costume de ville dans un forêt sont occupés à trier des papiers. Ils ont l’air renfrogné et sont manifestement mal à l’aise.
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Une jeune femme est assise sur une chaise. Elle porte un chemisier gris impeccablement repassé qui rentre dans une jupe plissée lui descendant aux chevilles. Elle nous fixe calmement de ses yeux sévères. L’ensemble dégage une austérité presque religieuse.

Atelier d’écriture avec un groupe de détenus du centre pénitentiaire de Longuenesse au musée Sandelin. Il s’agissait d’inventer des "anti-tableaux", équivalents plastiques de l’antonyme.