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Annan cornélien
Annan, unique objet de notre randonnée !
Annan sur qui les vents ne cessent de souffler !
Annan où l’air charrie des effluves marins !
Annan enfin dont l’air rouille tout être humain !
Puissent tous ses enfants dans leur dixième année
Tirer d’un sac toilé la pierre argentée
Et si ce n’est assez de leur fin dramatique
Qu’ils lisent un futur heureux ou bien tragique
Qu’ils portent un destin tumultueux et sanglant
Ou une vie pépère d’un banal effrayant !
De toutes les façons ces citoyens soumis
Subissent cette loi sans révolte ni cris
Car explique le guide au routard étonné
De leur propre malheur ils sont innocentés.