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À supposer une rue
À supposer qu’on me demande
d’emprunter une rue, au hasard y marchant
qu’elle soit gasconne ou normande
ou parisienne encor, qui nous inspire un chant :
je dirais que chacune rime,
qu’on en fait des refrains sur le haut du pavé,
et que la rue, aise d’estime,
résonne de nos pas dans le temps retrouvé.