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À supposer la maliette
À supposer que l’on me demande quelque commentaire drôle ou rigolo autour du passage cruel sus-sélectionné par les administrateurs pour Zazipo, je tiens à ce qu’on fasse savoir à la populace russe ou rousse ou turque que la maliette, ça n’existe pas ; qu’on peut ignorer mille élucubrations ou leurres du gluant Boris Vian qui a probablement cherché à surgonfler inutilement son roman d’amour dur d’une grosse page futile, fut-elle joliment décrite, - le propos n’est pas là -, remplie de textes drus, fantaisistes ou roussis visant à semer le lecteur dans des considérations problématiques sur toute petite bestiole nulle, irréelle ou volante, et qu’alors on imagine le sort que lui réserve la vie d’oiseau grillé sorti de la grosse tête du vrillant troll mûr qui pisse les mots et les lourds quiproquos comme d’autres leur soupe d’orteil.
Anagramme du texte original de Boris Vian.