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Musique ophycielle de bureau

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Concerne : Musique ophycielle de bureau.

Je soussigné, Stephano Roba, déclare par la présente que
mon phyls Tino a bien vu une orange lors de son passage
au jardin et qu’il m’a demandé ce que c’était comme phleur
et également ce que c’était que ce nuage et je lui ai répondu
qu’une phleur est une phleur mais Tino prit l’orange et me
demanda de lui peler le nuage mais bien sûr ce que j’ai pelé
phut la phleur dont je lui donnai six tranches et tout en mangeant
une tranche je lui dis qu’une tranche est une tranche puis Tino
mangea et inquiet me dit que cette tranche de nuage avait un
goût de phleur mais comme je lui ai dit qu’un nuage est un nuage
et qu’une orange est une orange il me demanda ce que c’était
comme phleur tout en voyant une limace pendant que je vis un
petit chyen de Calabre en lui demandant ce que c’était cette
pluie et cette comète dans le jardin et lorsqu’il me répondit
du tac au tac que ce n’était pas une queue de comète dans
le jardin mais bien une orange avec deux cornes je phus tant
surpris que je lui pelai l’orange en lui disant prends une tranche
de pluie prends une tranche de neige prends une tranche de
patatras et cours en disant chouette donner l’orange au traducteur
Alain Jadot qui a traduit cet extrait de Après l’est et l’ouest chez
Textuel dans la collection L’œil du poète en 2001 de l’original
écrit par Oskar Pastior dans Höricht, Klaus Ramm en 1975.