Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
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De Diomira, as-
Tu perçu là-bas
L’écho des fracas
Qu’ici tu fondas ?
Séduit, tu plongeas
Sur d’épais sofas
Où tous les agas
(Ou dirai-je aghas ?),
Tous les parias
Comme les rajas
Boivent leurs mokas.
Comme eux, jamais las,
Ravi tu fumas
D’odorants ninas,
Gonflant tes psoas,
En fin de repas
À quatre ou cinq as.
Mais, bon débarras !
Un jour tu laissas
Les senoritas.
Maintenant, tu as
Choisi où tu vas.
Sous des flots de kwas,
Richard plein aux as,
Enfin tu noyas
Les alcarazas.