C’est quand la roche est lisse et qu’elle parait sublime,

Rien ne s’offrant à vous pour la faire plier,

Ombrageuse qu’elle est, la voie « du bouclier »,

C’est quand la roche est lisse que le geste est ultime

 

Hameçon des parois est ce crochet des cimes

Elégant croc d’acier à la pointe acérée

Telle une gouttelette à l’écaille accrochée

Déposé doucement sur l’aspérité fine

 

Et vous y suspendez les trois minces degrés,

Respiration coupée, d’une échelle de corde

Où vous posez le pied, qui devient votre agrès

 

Chargeant tout votre corps pour que la pointe morde

Hissez-vous lentement et sans la regarder

Ecoutez l’air vibrer il semble qu’il se torde