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C’est une aube d’été, d’haleines et d’embrassements

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C’est une aube d’été, d’haleines et d’embrassements. Elle est plongée dans la lecture des Illuminations de Rimbaud, en aquatintes. Un brusque lever d’ailes et l’embrasement blême se change en Wasserfall blond, avec des effilochures argentées et intermittentes et un phalène qui dirait-on simule la déesse dans la cime argentée des sapins. Par l’embrasure des dômes s’insinuent les longs voiles de Cybèle dénoncée par les cris du coq que le mendiant stimule contre la fuite effrénée d’un brasier que ne veut ni marbre ni laurier, pas plus que le troêne qui vous enveloppe comme un enfant, ou cette aube qui en arrive presque à susciter le réveil du midi.

Sein de Câline, Arthur Harry Mathews Rainbow.