maysir

Contrainte inspirée du jeu du maysir cité dans les mu’allaqât et proposée par Martin Granger lors d’un atelier en décembre 2023.
1) dresser une liste de mots provenant d’un texte source (initialement, les mu’allaqât) tels que chacun de ces mots puisse être utilisé comme vers dans votre poème. Les mélanger.
2) égorger une chamelle et la découper en dix parts (cette étape est facultative)
3) composer une structure de poème en tirant des "flèches" (ici, des nombres) de sorte que le total des nombres soit égal à 10. Il y a sept flèches numérotées de un à sept et trois flèches valant zéro. On ne peut pas tirer une même flèche deux fois pour un même poème. Chaque flèche représente un vers, et sa valeur correspond au nombre de mots dans le vers. Exception : pour chaque flèche valant zéro, on tire au sort un mot provenant du texte-source. Le poème comporte donc 10 mots au minimum et 13 au maximum.
Exemples de structures valides : [1-3-0-6] ; [7-0-3-0] ; [0-5-2-3] ; [3-7] etc.